
Agriculture > Sanitaire >
Sanitaire. La peste porcine africaine a été identifiée sur deux sangliers la semaine dernière en Belgique, à 10 km de la frontière avec la France. La vigilance est de mise sur l’ensemble du territoire.
Le virus de la peste porcine africaine (PPA) a été confirmé par les autorités sanitaires belges la semaine dernière sur deux sangliers sauvages dans une commune située à une dizaine de kilomètres de la frontière avec la France. Ce sont les premiers cas de PPA observés en Europe occidentale, cette pathologie se cantonnant jusque-là en Europe orientale. Le ministère de l’Agriculture a immédiatement pris les mesures qui s’imposent et 133 communes situées sur les départements des Ardennes, de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle ont été placéEs en zone d’observation. Des mesures spécifiques y sont prises par rapport à la faune sauvage avec une surveillance accrue des sangliers abattus sur la zone. Les élevages de porcs sont également appelés à signaler toute mortalité, le vétérinaire assurant le relais avec la DDCSPP, indique Jérôme Théry, chef du service Santé, protection animales et environnement à la DDCSPP de la Haute-Vienne.
« À ce jour, aucune mesure particulière de gestion n’est mise en place sur le département », ajoute-t-il. Seules les mesures de biosécurité sont à respecter. À titre d’exemple, il ne faut pas donner de déchets de cuisine aux porcs, il est nécessaire de limiter les contacts directs et indirects avec la faune sauvage (clôtures étanches, murets, préservation des fourrages...) et d’éviter tout contact avec les animaux morts. L’installation de sas à l’entrée de l’exploitation limite les risques de contamination liés à l’entrée de personnes étrangères à l’exploitation ; l’emploi d’une tenue spécifique quand il y a contact avec les animaux limite aussi les risques. Il est également préconisé de restreindre l’accès aux animaux par des personnes étrangères et de gérer les livraisons à l’extérieur des bâtiments d’élevage. Quand du matériel d’exploitation est partagé, il est important de bien le nettoyer. Ces mesures sont déjà bien connues des éleveurs puisque la plupart d’entre elles sont déjà préconisées pour limiter les risques liés à la grippe aviaire ou bien à la tuberculose bovine.
La question du sanglier est également à prendre au sérieux. « L’information a été transmise à la fédération de la chasse. Une sensibilisation est réalisée à propos des signes cliniques qui accompagnent la PPA et des retours ont été demandés le cas échéant », ajoute Jérôme Théry. Néanmoins, aujourd’hui, ce n’est pas la peine de s’inquiéter outre mesure. « À ce stade, seule une infection sur les sangliers de la faune sauvage a été observée. Nous nous devons d’être vigilants et de suivre attentivement l’évolution dans le Nord-Est de la France », conclut-il.
NATHALIE PÉNELOUX
Déposez une annonce légale dans le journal L'Union Agricole
Je m'abonne au journal l'Union Agricole
Déjà abonné au journal l'Union Agricole
Saisissez votre numéro d'abonné ci-dessous
Déjà abonné au journal l'Union Agricole
Saisissez votre numéro d'abonné ci-dessous
s.50 : 6,53 €/kg
s.49 : 6,42 €/kg
s.50 : 2,65 €/kg
s.49 : 2,65 €/kg
s.50 : 4,60 €/kg
s.49 : €/kg
s.50 : 6,49 €/kg
s.49 : 6.47 €/kg