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Ennemis des cultures. Au printemps, les corvidés engendrent de nombreux dégâts sur les semis de maïs, puis sur les silos ou encore les bottes d’enrubannage. Afin de limiter leur impact, des tirs de régulation sont possibles.
Les corbeaux engendrent de nombreux dégâts sur les cultures de maïs. Les agriculteurs de la périphérie de Limoges sont particulièrement impactés.
Philippe et Sylvie Lemasson, en Gaec à Saint-Just-le-Martel, et Gaël, leur fils pour le moment salarié sur l’exploitation, sont confrontés à ce problème pour la première fois cette année.
Cette exploitation compte 250 ha de SAU et conduit un troupeau de 250 vaches limousines en système naisseur-engraisseur. Chaque année, environ 40 ha de maïs destiné à l’ensilage sont implantés. Une dizaine d’hectares ont été à ce jour fortement attaqués par les corbeaux. Huit ont fait l’objet d’un resemis intégral à Aureil et à Panazol et une parcelle d’un resemis partiel. Si le manque de plants est ainsi comblé, une différence de stades de maturité sera observée lors de la récolte.
« Les semis de maïs ont été faits début mai dans de bonnes conditions. Mais les corbeaux ont commencé à picorer dès le semis et ils ont continué quand les plantules sont sorties de terre. Au stade 3-4 feuilles, ils arrachent les plants et mangent la graine », indique Philippe Lemasson.
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Syndicalisme. La Coordination rurale s’est réunie en assemblée générale le 4 avril à Pierre-Buffière. Encore sous le coup du succès de ce syndicat aux élections Chambre d’agriculture, la mobilisation a été importante.
L’ouverture de l’assemblée générale a été faite par Émilie Pons, installée depuis 2014 en ovin sur la commune d’Eymoutiers, secrétaire générale de la Coordination rurale, pressentie pour devenir présidente, Bertrand Venteau ayant démissionné de cette fonction après son élection en tant que président de la Chambre d’agriculture. Ce dernier n’a cependant pas manqué d’intervenir longuement afin de remercier les électeurs de leur choix et de rappeler la mobilisation qui a été à l’origine de la victoire.
L’essentiel de la réunion a concerné le dossier sécheresse. L’instruction des dossiers n’a pas permis de prendre en compte tous les agriculteurs du département, certains ne remplissant pas les critères d’éligibilité. Le montant des aides versées n’a pas atteint le montant de l’enveloppe théorique validée par le CNGRA (Comité national de gestion des risques en agriculture). Il y aurait une différence de 25 %. L’indignation de la salle à ce propos était palpable. « Pourquoi autant d’argent est reparti ? Qu’est-ce qui rend inéligible autant de gens ? Si c’est le chiffre d’affaires, quand on vend des vaches parce qu’on n’a pas de quoi les nourrir, c’est une aberration ! », pouvait-on entendre.
Vie consulaire. Bertrand Venteau, la tête de liste de la Coordination vainqueur du scrutin du premier collège, a été élu président de la Chambre d’agriculture de la Haute-Vienne.
Lors de son entretien à la presse, le nouveau président a souligné sa satisfaction a être élu au premier tour de scrutin à bulletin secret avec 17 voix sur 32.
Consulaire. Dominique Graciet espère de l’organisation en grande région des moyens correspondants aux attentes toujours plus importantes de la société envers l’agriculture.
Durant ces trois dernières années, l’équipe de la Chambre régionale a structuré son organisation et harmonisé les politiques agricoles régionales de l’Aquitaine, du Limousin et de Poitou-Charentes, cette dernière étant sensiblement moins bien dotée que les deux premières. Partis d’un budget global de 52 millions d’euros en additionnant les dotations des trois régions fusionnées, la politique agricole néo-aquitaine dispose trois ans plus tard d’une enveloppe de 72 millions. Les dispositifs ont été harmonisés vers le haut et, à partir de 2020, les dispositifs seront pensés à l’échelle de la grande région.
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