
La loi NOTRe autorise les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) comportant en leur sein une ancienne capitale régionale à accéder au statut de communauté urbaine, même si le seuil de 250 000 habitants n’est pas atteint. Les élus de Limoges Métropole viennent d’adopter deux délibérations qui enclenchent le processus, mais sa validation par le conseil municipal de Limoges qui, rassemblant les 2/3 de la population totale de l’agglomération, a droit de veto, n’est pas encore acquise.
Le conseil communautaire de Limoges Métropole, réuni pour une séance extraordinaire, a adopté mercredi 14 septembre (31 voix pour, 23 contre) deux délibérations qui engagent la communauté d’agglomération sur la voie du passage en communauté urbaine (CU). Si les 19 conseils municipaux de l’agglo ont maintenant trois mois pour dire s’ils veulent suivre ou non ces délibérations communautaires, tous les regards sont désormais tournés vers Limoges. Le vote de la ville-centre, parce qu’elle concentre les 2/3 de la population de l’agglomération, sera décisif.
Dans ce contexte, les passe-d’armes ont été nombreuses ces derniers jours entre Gérard Vandenbroucke, président de Limoges Métropole, et Émile-Roger Lombertie, maire de Limoges. Avant même la réunion du conseil communautaire, ils avaient chacun avancé leurs arguments. « Toutes les intercommunalités qui le pouvaient ont déjà franchi le pas », avait ainsi rappelé Gérard Vandenbroucke. « Et il y a un risque d’appauvrissement de notre communauté d’agglomération si nous ne le franchissons pas à notre tour. »
Limoges Métropole propose aux communes qui la composent d’installer des ruches sur leurs terrains. L’objectif est de mesurer la qualité de l’environnement en analysant la qualité du miel récolté et de proposer une animation pédagogique aux écoles communales.
Limoges Métropole va lancer des opérations de montée en débit (Med) sur Aureil, Boisseuil, Bonnac-la-Côte, Eyjeaux, Peyrilhac, Saint-Gence et Veyrac. Les débits devraient s’améliorer avant la fin 2017, alors qu’Orange, qui avait préempté la zone, prévoyait des changements à l’horizon 2022.
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Limoges Métropole a lancé un programme d'installation de ruchers sur les communes de son territoire. Deux ruches ont ainsi été installées à Verneuil-sur-Vienne au niveau des Jardins Familiaux de la Route des Levades. D’autres communes ont également répondu favorablement à ces implantations : Veyrac, Saint-Gence, Le Vigen, Peyrilhac, Couzeix. es sites d’implantation ont été validés et les ruches seront mises en place dans le courant de l'année. Les premières récoltes auront lieu à l’automne. En 2017, il sera implanté deux ruches sur le territoire de Rilhac-Rancon.
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Elus corréziens et haut-viennois reçus ce soir par @AVidalies pour évoquer l'avenir de la #LGV Limoges-Poitiers pic.twitter.com/FrKAvQpVU9
— MF Perol-Dumont (@mfperoldumont87) 3 mai 2016
Le secrétaire d'État chargé des transports, Alain Vidalies, a rencontré mardi 3 mai des élus favorables au projet de LGV Limoges-Poitiers. Cette rencontre fait suite à l'annulation par le Conseil d'État du décret d'utilité publique. Alors que les collectivités locales du Limousin (voir tableau de répartition) avaient voté 42 millions d'euros de crédits pour les études d'avant projet détaillé (ADP), le projet se trouve une nouvelle fois dans l'impasse.
À l'issue de cette rencontre, le Secrétariat d'État aux Transports s'est bien gardé de prendre position et a publié le communiqué suivant :
Voir aussi :
Les défenseurs du barreau LGV Poitiers-Limoges
L'ADE 86-87 défend les intérêts des agriculteurs impactés
LGV Limoges-Poitiers : ce qu'a écrit la Cour des comptes
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