Economie (ancien)

À la découverte de drôles de pépinières

Haute-Vienne
Ghislaine Brette (à dr.), présidente du Grape, et Candie Guerinet, secrétaire, ont présenté les pépinières d'entreprises afin de donner envie de participer aux portes ouvertes.
Du 15 au 19 novembre, les pépinières d'entreprises de Nouvelle-Aquitaine ouvrent leurs portes. L'objet : communiquer sur ce que ces structures proposent.

Les pépinières d'entreprises sont des structures de développement économique et d'accueil pour les porteurs de projet. Leur statut ? Il varie, certaines sont des associations, d'autres relèvent de la responsabilité de collectivités locales ou de chambres consulaires. Qu'importe, leur but est toujours le même. C'est pourquoi elles se fédèrent au niveau régional au sein du réseau Grape, ou Grand Réseau néoaquitain des pépinières d'entreprises.

Cette année, "nous organisons pour la première fois un événement régional pendant la semaine de l'entrepreneuriat, du 15 au 19 novembre", indiquent d'emblée Ghislaine Brette, présidente du Grape, mais aussi directrice de la pépinière d'entreprises corrézienne Initio Entreprises, et Candie Guérinet, secrétaire du Grape et coordinatrice de la pépinière Pep's 23 à La Souterraine. Il s'adresse aux porteurs de projet, au grand public, mais aussi aux élus "pour montrer ce qu'on fait en faveur de l'emploi". Car l'impact est bien là : "En Nouvelle-Aquitaine, en 2020, nous avons recensé 700 entreprises en pépinière pour 2 000 emplois", note Ghislaine Brette.

Fonctionnement original

"Les pépinières d'entreprises sont "généralistes" et accueillent donc des projets variés, ou bien "spécialisées", c'est-à-dire centrées sur un cœur de métier", explique Candie Guérinet. Leur principe de fonctionnement est simple : "Dans un premier temps, on rencontre le porteur de projet et on l'oriente vers différents partenaires techniques, administratifs et financiers. Ensuite, on peut l'héberger, c'est-à-dire lui proposer un local avec tous les équipements pour fonctionner (téléphone, standard, photocopieur, internet...), pour un loyer modéré et cela pendant 3 ans, le temps de se lancer", note Ghislaine Brette.

En prime, un accompagnement est assuré au cours de ces trois années. "On propose un suivi individuel et des actions collectives, ajoute la présidente. On est en appui, on ne s'immisce pas dans la gestion de l'entreprise." Cette manière de fonctionner à l'air de plaire car elle permet de générer du lien social entre des porteurs de projet parfois non issus du territoire d'autant que "des moments de convivialité sont aussi organisés".

Ces points seront mis en avant lors des portes ouvertes dont le programme est décliné sur www.reseau-grape.fr.

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