Santé (ancien)

Face à la tub', des réponses claires

Haute-Vienne
Les participants à la formation tuberculose bovine
Cet automne, la CDAAS propose des formations sur la tuberculose bovine pour mieux connaître la maladie et s'en prémunir. L'une d'elles a eu lieu à Limoges le 18 novembre.

La situation épidémiologique de la France ? Le coût des mesures de lutte et de prévention ? Combien de temps survit la bactérie dans le milieu extérieur ? Les réponses à ces questions ont été données par Aurore Raffier, vétérinaire de la CDAAS, et Éric Périgaud, vétérinaire GTV (Groupement technique vétérinaire), lors d'une journée de formation intitulée "Prévenir la tuberculose en élevage bovin". La première journée de formation a eu lieu le 18 novembre à Limoges, au siège de la Coopérative départementale agricole d'action sanitaire.

« Je n'ai qu'un regret, se désole Pierre Duguet, c'est qu'il y ait trop peu de personnes qui ont participé. » L'éleveur de Boisseuil, en Gaec avec deux autres associés en bovin allaitant, avait besoin d'en savoir plus sur la tuberculose bovine. « On en parle beaucoup, ça se rapproche et j'avais besoin de savoir ce qu'il en était. » « Nous sommes très attachés à nos bêtes avec une démarche forte sur le bien-être animal », révèle Béatrice Taunais, associée à son mari à Verneuil-Moustiers en production bovine laitière. « Je veux avoir tous les moyens de prémunir l'exploitation de la tuberculose bovine », poursuit-elle.

D'abord sous forme de quiz, les deux vétérinaires, Aurore Raffier et Éric Périgaud, ont abordé la tuberculose bovine. Les participants choisissaient une réponse puis les intervenants dressaient un état des lieux. À partir de leur propos, le quiz était repris et les bonnes réponses données. L'intérêt était ainsi de tordre le cou à certaines idées reçues ou au contraire de conforter ce que l'on sait de la maladie ou de ses conséquences.

Cette formation s'est poursuivie par la présentation de mesures de biosécurité. La journée s'est terminée par une autoévaluation des propres pratiques des participants. « Sur le Gaec, nous nous interrogions sur l'abreuvement et l'évaluation confirme que c'est un point que nous devons améliorer », constate Pierre Duguet. Béatrice Taunais souligne l'importance de « communiquer avec nos voisins, ceux qui interviennent sur nos exploitations pour expliquer ce que l'on fait pour protéger nos élevages ». Tous deux constatent que les mesures de biosécurité mises en place pour se protéger de la tuberculose servent aussi contre d'autres maladies.

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