À quoi juge-t-on de la réussite d'une manifestation ? D'aucuns vous diront au nombre de voitures sur le parking, d'autres au nombre de repas réservés le midi ou le soir, d'autres encore en regardant la fréquentation de la buvette... On peut dire que toutes ces réflexions appartiennent à la réponse et en tenant compte de tous ces éléments, la Fête de l'Agri'Culture, organisée par les JA de Haute-Vienne et du canton de Pierre-Buffière, a été une réussite.
« Nous avons eu 400 repas ce midi et nous en avons déjà plus de 200 ce soir, » se félicitait Nicolas Desroches, président des JA du canton de Pierre-Buffière, en début d'après-midi, ce samedi 27 août. De quoi pousser un "ouf" de soulagement pour les organisateurs.
Et la réponse au succès rencontré par cette manifestation se trouvait également sur les diverses animations proposées. Partout, il y avait du monde, des jeunes et des moins jeunes, des femmes, des hommes, curieux de découvrir des facettes de l'agriculture, d'autres, déjà bien aguerris à toutes les activités agricoles mais avides de rencontrer d'autres professionnels, de voir de nouveaux matériels ou simplement d'être là, pour montrer leur fierté de faire partie de ce monde agricole.
Défis et concours
Les enfants ont pu se lancer des défis sur le circuit de mini-quads ou s'essayer au tir à l'arc sur le stand de la Fédération des chasseurs pendant que les plus grands, leurs parents ou leurs grands-parents, prenaient le temps d'admirer divers matériels exposés par les concessionnaires.
Mais, évidemment, le spectacle le plus attendu et qui a attiré le plus de public reste la Finale départementale de labour. Une dizaine de concurrents, sept à plat et trois en planche, se sont affrontés à tenter de réaliser les plus beaux sillons dans une terre difficile à travailler du fait de la sécheresse estivale.
Sur le bord de la parcelle où les charrues fendent la terre, les commentaires vont bon train. Dans le public, les néophytes interrogent des agriculteurs rompus à cet exercice, soit parce qu'ils ont déjà participé à ce genre d'épreuves, soit parce que c'est leur travail habituel. Quant aux membres du jury, ils notent sur leurs fiches les bons et les mauvais points des participants. Certains, les plus âgés, se souviennent avec émotion de leurs premiers labours lors des finales départementales, voire nationales. Et ils se réjouissent de voir des jeunes, qui pourraient être leurs petits-enfants, reprendre le flambeau de cet amour du travail bien fait. Comme un sillon parfait.