Agriculture

Des aides locales existent

Nouvelle Aquitaine / Haute-Vienne
Bac d'abreuvement installé sur un puits filtrant.
Bac d'abreuvement installé sur un puits filtrant.
Passage aménagé afin de permettre l'abreuvement sans détériorer les berges
Les syndicats de rivières participent à améliorer la gestion de l'eau sur le territoire et auprès des exploitations. Celui dédié au secteur Brame-Benaize est en capacité de soutenir des projets.

L'activité du Syndicat mixte d'aménagement du bassin de la Gartempe et de ses affluents (SMABGA) se compose de plusieurs contrats qui couvrent autant de zones d'intervention depuis le nord de Nantiat jusqu'à l'ouest de La Souterraine.

Audrey Sautron est animatrice et coordinatrice sur le secteur Brame-Benaize, et s'occupe du contrat lié au nord de Magnac-Laval. "Les agriculteurs ne connaissent pas beaucoup notre syndicat, remarque-t-elle. Du coup, on est amené à faire du démarchage." C'est d'autant plus important que, sur Brame-Benaize, "il existe des moyens financiers annuels importants pour cette zone pour les trois prochaines années", ajoute Audrey Sautron.

Diagnostic préalable

Au niveau agricole, une approche préalable est réalisée avec la Chambre d'agriculture de Haute-Vienne et/ou avec la Fédération régionale d'agriculture biologique (Frab). Un diagnostic d'exploitation est fait, qui tient compte de l'assolement, de l'agronomie, des zones humides, de l'abreuvement, du volet phytosanitaire...

De ce diagnostic peuvent émerger des actions éligibles à une prise en charge par le syndicat de rivière. La liste n'est pas exhaustive mais on parle ici de mise en défens de cours d'eau, d'aménagement de descente sur cours d'eau afin de réduire le piétinement (donc de réduire la détérioration des berges et de préserver la qualité de l'eau), de la réalisation d'ouvrages dédiés à l'abreuvement des animaux (bac sur mare ou sur étang, puits filtrant, captage d'anciennes sources)...

Projets durables

"La mise en place des projets est liée au parcellaire et aux ressources disponibles et s'attache à avoir une notion d'aménagement durable", tient à souligner Audrey Sautron.

Ces projets doivent en outre être issus d'une approche globale (d'où le diagnostic réalisé en amont) avec à terme un impact significatif.

L'accompagnement financier du syndicat n'est pas négligeable : l'aide va de 70 à 80 %, avec un reste à charge de 30 à 20 % pour l'agriculteur.

Renseignez-vous !

Parce que la question de l'eau devient de plus en plus préoccupante pour des raisons de disponibilité en période estivale, de biosécurité et de préservation de la qualité de l'eau dans les cours d'eau, il ne faut pas hésiter. Les personnes intéressées sont donc invitées à contacter le SMABGA au 05 55 76 20 18 (mail : smabga@sfr.fr) et, pour la zone concernée par la Brame et la Benaize, à demander à être mis en relation avec Audrey Sautron.

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