Il ne s'agit pas d'un énième dispositif public mais d'une démarche encadrant la construction de la politique et du projet social d'un territoire. Les conventions globales territoriales (CGT), entérinées en 2019 dans l'idée de remplacer progressivement les contrats enfance jeunesse (CEJ), couvrent aujourd'hui 331 189 habitants en Haute-Vienne. Il s'agit de la deuxième convention unissant la Communauté de communes du Haut-Limousin en Marche (CCHLEM, 22 790 habitants) et la Caisse d'allocations familiales, mais, dans ce cadre Nord-Limousin, la première du côté du Département qui " ne pouvait pas ne pas se positionner en partenaire social. La CGT est un outil d'aide à la décision pour les quatre prochaines années. Elle est fondée sur un diagnostic approfondi du territoire ", est intervenu Jean-Claude Leblois, président du Conseil départemental.
Outil sur mesure
En effet, les seings n'ont pas été apposés sur une feuille blanche mais un programme calibré, longuement nourri par les rencontres et réflexions des acteurs locaux. Ce diagnostic, établi par divers professionnels, associatifs et élus aura mis en lumière 23 enjeux répartis en six thèmes : petite enfance ; enfance et jeunesse ; parentalité ; accès aux droits et au numérique ; logement et cadre de vie ; animation de la vie sociale et solidarité. De là, naîtront des actions concrètes à même de répondre aux besoins réels du territoire, tout public confondu : accueil des enfants sur les horaires atypiques, maintien et développement de l'offre loisir ou encore visibilité de l'offre d'habitat locatif en Nord Haute-Vienne.
L'élaboration de cette CGT aura par ailleurs permis de questionner le fonctionnement des services existants et de privilégier une approche transversale au bénéfice des usagers. " Cette signature, ce n'est que le début d'une belle aventure destinée à trouver, sur le terrain, les bonnes réponses et les bons ajustements. Car en quatre ans, les choses changent et il faut rester à l'écoute ", a souligné Thierry Debourg. Le président du conseil d'administration de la Caf 87 aura également précisé sa position quant à l'éventuelle suppression des allocations aux parents d'enfants mis en cause : " Je suis contre, c'est une proposition électoraliste un point c'est tout. "