Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président Emmanuel Macron le 9 juin dernier, les communes ont dû s'adapter à la convocation de nouvelles élections anticipées. Si les maires ne manquent pas d'imaginaires, ils doivent cependant faire preuve de réactivité pour gérer la logistique qui bouscule parfois l'organisation de leur commune, au pied levé. Philippe Barry, en tant que maire de Saint-Priest-sous-Aixe, avez-vous des contraintes d'organisation au niveau de votre commune ?
Philippe Barry : Il y a une complexité en termes de logistique. Car, historiquement, à Saint-Priest-sous-Aixe, les deux bureaux de vote sont dans la salle polyvalente, celle-ci est prisée par les associations et les familles. En plus, le 30 juin est une date où a lieu la fête annuelle de l'école où tous les enfants préparent des spectacles et il y a également le club du théâtre qui l'utilise pour des représentations. Idem pour le 7 juillet, la salle a été réservée depuis plus d'un an pour un événement familial et la famille a tout organisé et je ne me vois pas annuler ces manifestations. Donc, j'ai sollicité une dérogation auprès du préfet pour pouvoir déplacer (exceptionnellement) les bureaux de votes et les installer à la mairie à la salle du conseil et dans la salle des pas perdus (à côté). L'avantage est que ces deux salles, sont accessibles. Elles se situent au même endroit et les électeurs stationneront au même parking que d'habitude.
Aurez-vous suffisamment d'assesseurs ?
Ph. B. : Dès le début de la semaine, certains assesseurs m'ont indiqué qu'ils ne seront pas disponibles. Je les ai invités d'abord à faire des procurations (rires) et nous sommes en train de mobiliser d'autres assesseurs. En revanche, d'autres communes risquent d'avoir quelques difficultés car c'est un week-end où il y aura des départs en vacances.
Donc, on se doit d'être réactifs. Enfin, tout cela reste mineur, le plus important est que les gens aillent voter le 30 juin et le 7 juillet. Propos recueillis par D. DAHIR.