Le 17 décembre, à 9 h 30, la FDSEA de Haute-Vienne organise une réunion d'information ouverte à tous les agriculteurs sur la rédaction des contrats rendus obligatoires par la Loi EGAlim 1 et renforcée par EGAlim 2, applicable à partir du 1er janvier 2022. Elle se déroulera à l'amphithéâtre du lycée des Vaseix, à Verneuil.
Vous organisez cette réunion pour évoquer l'application de la loi EGAlim 2 mais qu'elle est aujourd'hui la situation sur les marchés, en particulier pour les bovins viandes ?
Boris Bulan, président de la FDSEA 87 : Aujourd'hui, les marchés se portent mieux mais nous sommes juste à l'équilibre. En fait, ce qui se passe, c'est que les intrants ont augmenté. Avec les prix actuels, nous aurions pu gagner notre vie avant. Or, aujourd'hui, ce n'est pas le cas parce que nos charges ont augmenté. Ça illustre la nécessité de la loi EGAlim 2 qui prendra en compte ces hausses de charge, en s'appuyant sur nos coûts de production. Mais cette loi impose aux agriculteurs, aux éleveurs, d'écrire le premier contrat et ceux, quel que soit l'acteur (éleveur, transformateur, industriel, distributeur), qui refuseraient cette contractualisation peuvent avoir à payer une pénalité à hauteur de 2 % de leur chiffre d'affaires.
Qui vient participer à cette réunion du 17 décembre ?
B. B. : Nous avons invité des responsables de la Fédération nationale bovine (FNB), en l'occurrence Emmanuel Bernard, qui est également président Gros bovins au sein d'Interbev national, et Thierry Rapin, le directeur de la FNB. Tous les deux vont être capables de répondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les agriculteurs et les éleveurs sur la rédaction de ces contrats. C'est parce que, moi-même, j'ai encore beaucoup d'interrogations que j'ai voulu organiser cette matinée d'information.
Cette réunion est ouverte à tous les agriculteurs ?
B. B. : Bien sûr, elle est ouverte à tous en respectant évidemment les mesures de prévention contre la Covid. Cette contractualisation est une obligation légale, il faut donc que nous, agriculteurs, nous nous en emparions. Ces contrats doivent être établis pour trois ans et l'on peut se demander comment nous allons les écrire dans nos fermes. Et ils doivent tenir compte des coûts de production. Je suis sûr que beaucoup d'entre nous se posent beaucoup de questions. Tout le monde pourra les poser à nos intervenants pour vraiment débroussailler ce sujet essentiel. Vraiment, tous les agriculteurs sont invités à venir le 17 décembre, à 11 h 30 à l'amphithéâtre du lycée des Vaseix, à Verneuil.