Les acteurs agricoles savent que nos activités sont impactées par le changement climatique, pour preuve, la sècheresse de ce printemps. Le passage récent d'un orage de grêle dans la région de Châteauroux nous rappelle que personne n'est épargné par des accidents climatiques qui peuvent anéantir récoltes, bâtiments et matériels. Face à la récurrence et à l'intensité de ces aléas, les assureurs, les pouvoirs publics et la profession agricole ont mis en place une meilleure gestion des risques en agriculture. Cette restructuration du système des calamités et de l'assurance récolte devra être effective à partir du 1er janvier 2023. C'était une attente forte de la profession complémentaire aux systèmes de prévention. Nous devons nous informer sur les modifications importantes de l'assurance de nos récoltes et de nos prairies. Il en va de la résilience de nos exploitations afin d'assurer un équilibre financier fragilisé par une météo de plus en plus défavorable à nos systèmes d'exploitation. Pour lutter contre le réchauffement climatique, l'agriculture et la forêt sont en première ligne. Les agriculteurs sont favorables à la modification de nos systèmes culturaux et d'élevages. Pour réussir, les objectifs de ces transitions doivent être partagés par la société, acceptés par les consommateurs, planifiés, cohérents et compatibles avec les autres enjeux d'une activité économique productive, capable de rémunérer ses acteurs pour assurer le renouvellement des générations. Le Crédit Agricole a décidé de travailler à la structuration d'une plateforme d'échange de crédit carbone de la ferme France. Pour aborder ces sujets, le Crédit Agricole Centre Ouest est heureux de vous inviter à Limoges à une conférence avec des spécialistes qui apporteront les éclairages sur les opportunités du carbone et sur la nouvelle assurance récolte : rendez-vous le 13 juin à 18 h.
Publié le 03/06/2022
Mis à jour le 03/06/2022
Le climat
Bruno Tardieu