Les enfants trépignent, plus que quelques jours avant Noël ! Et avec ça nous attend le traditionnel marathon des repas de fêtes bien sûr. Que vous accueilliez ou que vous soyez invités, le poulet, la pintade ou encore le chapon de Noël font partie des incontournables des tablées de fin d'année. En témoigne le carnet de commandes de Magalie Faucher, soigneusement posé sur le coin de la table. Le téléphone toujours à la main, la période est intense pour l'éleveuse de volailles. Installée sur l'exploitation familiale à Jourgnac, la jeune femme gère son activité aux côtés notamment de son mari Julien Faucher qui se concentre sur leur élevage bovin.
Chapons, pintades, dindes...
"Je fais des volailles élevées en plein air, on est agréé HVE, je les prends à 8 semaines et elles sont nourries avec nos céréales (blé et triticale)", présente modestement Magalie Faucher. L'éleveuse passe près de 250 volailles par semaine, "nous avons notre cellule d'abattage, on découpe et on transforme", précise-t-elle. "Et nous abattons deux fois par semaine afin de toujours proposer de la viande fraîche", ajoute Julien Faucher. En plus des classiques poulets et pintades, Magalie Faucher propose spécialement pour les fêtes des chapons, des dindes, des poulardes et des pintades de Noël. "Pour un chapon il faut compter environ 4 kg", préfère prévenir l'éleveuse. "On peut y manger à 6/8 personnes", ajoute-t-elle. Les dindes font également autour de 4 kg et les poulardes autour de 3 kg. Magalie Faucher sera présente avec ses volailles le vendredi 22 et le samedi 23 décembre au matin, place des Bancs à Limoges et l'après-midi à la ferme, au 989, rue Ecueille, Le Puy-de-Banneix-Bas à Jourgnac. Pour les retardataires, pas de panique, les commandes seront également possibles pour le repas du nouvel an mais aussi tout au long de l'année pour les classiques poulets, pintades, poules et coqs*.
Côté cuisine, Magalie Faucher conseille de préparer le chapon avec une bonne farce. Ça tombe bien "le producteur à côté de mon stand, place des Bancs, fait sa propre farce, c'est un éleveur du coin. On goûte nos produits et on sait que c'est de la qualité", affirme l'éleveuse. Elle suggère ensuite de déposer la viande dans le four froid, de faire cuire à 180 °C puis de monter à 210 °C sur la dernière demi-heure. Oui c'est aussi ça l'avantage de consommer local, une qualité certifiée et de bons conseils sur-mesure. Et ça a plutôt l'air de fonctionner. Depuis son installation sur le Gaec en 2011, "la courbe d'activité de l'atelier volailles est ascendante", remarque, admiratif, Julien Faucher. "On va devoir ralentir à un moment donné car on ne pourra plus suivre mais bon, on dit toujours ça mais on continue pour l'instant", avoue le couple dans un regard complice.
* Pour toute commande, contacter Magalie Faucher au 06 47 60 30 10.
